Waiting for The Sun

Waiting For The Sun, c’est d’abord l’histoire d’une amitié. J’étais en coloc avec Antoine et sur le trajet d’un retour de vacances, on a commencé à se dire qu’on pourrait créer des lunettes en bois, à un prix accessible. 
Tout est parti d’une blague en fait.

Antoine est ingénieur et moi j’étais dans la mode donc on avait quelques connaissances techniques et des idées pour la création.

Exactement ! La blague a continué quelques temps, 
on se retrouvait le soir dans la coloc et à on faisait 
du prototypage pour donner vie à nos idées. De prototype 
en prototype, on a finalement lancé notre première 
collection en 2009, pour de vrai.

Je suis directeur de la création, j’imagine les collections, je travaille aussi sur notre communication. Antoine, lui, est directeur de production : il gère la relation avec toutes nos unités de production qui sont aussi bien en France qu’en Asie. Aujourd’hui, Sébastien, qui est opticien de formation, nous a rejoint et nous apporte son expertise plus technique de l’optique.

Un peu comme tout le monde, on est inspiré par les voyages, par les trouvailles qu’on peut faire au quotidien. Mais on est surtout très animés par nos amis et les gens qui nous entourent. Il y a notamment Macon&Lesquoy, une marque qui fait des accessoires autour de la broderie. On avait fait cette broche avec elles :

Papier Tigre, avec qui on a collaboré aussi :

Et puis il y aussi Maison MAISON. Les bougies de la marque sont d’ailleurs disponibles dans notre boutique, à Paris.

On voulait que ce soit un endroit vraiment agréable. Comme ça prend du temps de choisir des lunettes, de faire les papiers…

Exactement, chacun peut venir avec des amis, des collègues pour profiter du canapé et flâner. L’idée, c’est de passer du bon temps. C’est plus qu’une boutique, c’est un concept-store lunetier.

C’est la gamme Bois2. C’est clairement notre plus grosse fierté. D’abord parce que tout est fait en France. Et les modèles de lunettes sont conçus à partir de sciure de bois qui est lavée et calibrée avant d’être mélangée avec de l’acétate bio-sourcée.

Oui, ça ressemble à des paillettes de bois. On a d’ailleurs déposé un brevet sur ce bioplastique et on travaille à fond dessus parce qu’on pense qu’on peut sortir du registre de l’optique avec ce nouveau matériau, que ce soit pour l’industrie, la fabrication de jouets… C’est une matière vraiment remarquable qui est 100% bio-dégradable, 100% recyclable, sans perturbateurs endocriniens et autres produits cancérigènes.

On commence à travailler sur de la conception sur-mesure et on va prochainement ouvrir une deuxième boutique à Paris.

Qu’on fait des produits responsables, on pense vraiment tous les produits, un à un. Et il y a aussi le fait qu’on est une entreprise qui se veut très humaine : le bien-être de nos salariés est très important pour nous. On travaille en bande, nos collaborateurs sont devenus des amis. Comme notre projet est partie d’une blague, nos valeurs ont pris le dessus et chez nous, c’est l’humain qui prime avant tout.