10 anecdotes surprenantes sur les lunettes

Ray-Ban Aviator classiques

C’est l’un des styles de solaires les plus reconnaissables au monde : les Ray-Ban Aviator classiques. Elles étaient, à l’origine portées par les pilotes de chasse américains. Ces lunettes à monture métallique ont été conçues en 1936, par la société de lunetterie Bausch & Lomb, pour protéger les yeux de la lumière intense émise par le soleil en haute altitude. Portées durant la Seconde Guerre mondiale, elles sont devenues iconiques suite à leur apparition sur le visage de Tom Cruise dans le film culte Top Gun.

John Lennon et Mahatma Ghandi

Les lunettes rondes signature de John Lennon ont été inspirées par les lunettes percées, portées par le Mahatma Gandhi. Le Beatle aurait été tellement touché par la philosophie de paix et de non-violence du guide spirituel indien qu’il a décidé de les adopter pour illustrer son engagement en faveur de la paix dans les années 1960 et 1970. Aujourd’hui, les “lunettes de John Lennon” sont toujours aussi populaires et sont encore largement considérées comme un symbole de la contre-culture.

Albert Einstein

Albert Einstein est un autre porteur célèbre de montures rondes. Bien que ses lunettes soient devenues un élément important de son image, beaucoup débattent et se demandent encore s’il en avait vraiment besoin…

200

La fabrication d’une paire de lunettes métalliques nécessite parfois près de 200 étapes bien distinctes. Tout commence par la conception et ses mesures techniques méticuleuses. Le métal, les verres et les autres matériaux sont ensuite découpés, à l’aide d’outils ou de lasers, avant d’être assemblés à la main. Enfin, les montures sont polies et fignolées pour être prêtes à recevoir les verres correcteurs.

400 000 euros

On sait désormais que les lunettes vintage peuvent atteindre des prix élevés. Mais les lunettes de soleil contemporaines les plus chères et disponibles en boutique ont été fabriquées par De Rigo Vision pour Chopard, en 2012. Elles se sont vendues à plus de 400 000 euros. La maison suisse de haute horlogerie et de joaillerie a utilisé 60 grammes d’or 24 carats et 51 diamants pour concevoir ces objets de luxe, présentés en exclusivité à Dubaï.

Tiffany & Pharrell Williams

Pourtant, les lunettes de soleil, serties de diamants et d’émeraudes , signées Tiffany & Co, mais conçues sur mesure pour Pharrell Williams en 2022, sont… encore plus chères. La griffe de luxe a d’ailleurs fait l’objet d’une controverse à ce sujet. En effet, des spécialistes en bijouterie ont relevé des similitudes entre cette monture et une paire moghole indienne datant du XVIIe siècle, puis vendue par Sotheby’s, en 2021. La marque et l’artiste ont tous les deux refusé de commenter le scandale.

Certaines des plus anciennes paires de lunettes au monde remontent du XVe siècle. L’une d’entre elles, conservée au temple Daisenin de Kyoto, au Japon, appartenait au huitième shogun, Muromachi, et était faite à partir d’ivoire blanc sculpté. Il existe aussi une autre paire, conservée, elle, au musée Markiezenhof de Bergen op Zoom, aux Pays-Bas, qui date du XIVe siècle.

On pense généralement que les lunettes ont été inventées par des moines italiens au XIIIe siècle. Mais aujourd’hui, on estime qu’elles remontent, en réalité, à l’Antiquité, lorsque les Romains regardaient à travers des objets en verre pour améliorer leur vision.

Le mot anglais « spectacles » qui signifie lunettes de vue provient de la langue latine. Les lunettes ont commencé à être appelées ainsi vers le XVIIIe siècle. C’est un mot dérivé de « spectare », un mot latin qui se traduit par regarder ou observer. Désormais, aux États-Unis, elles sont plus connues sous le nom d’«eyeglasses » et plus largement dans le monde anglophone, sous le nom de « glasses ».

Le premier cas connu de production industrielle de lunettes a eu lieu dans la région de Morez, en France, en 1796. En 1900, cet espace produisait 12 millions de pièces par an. Il est, actuellement toujours considéré comme le berceau de la lunetterie moderne. La France reste donc le théâtre d’une scène florissante où l’on retrouve des marques de lunettes indépendantes telles que Roussilhe et Lafont.

Réécrit par Charlotte Médot